Concilier travail et études
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Concilier travail et études
Par Violaine Ducharme
Métro
Il est possible de travailler à temps partiel sans compromettre la qualité de ses études. Voici comment.
Au moment de se lancer sur le marché du travail, même si ce n’est que pour occuper leurs soirs et leurs fins de semaine, beaucoup de jeunes se font mettre en garde: au-delà de 20 heures/semaine, ils mettent leur performance scolaire en péril. Or, de récentes études viennent nuancer cette idée largement répandue.
D’autres facteurs en jeu
En effet, selon les Instances régionales de concertation sur la persévérance scolaire et la réussite éducative du Québec, le nombre d’heures travaillées doit non seulement être raisonnable, mais également être réparti en fonction des périodes de l’année. De plus, des facteurs comme l’âge de l’étudiant, son degré de difficulté à l’école et les contraintes liées au travail (stress, fatigue) ont une influence directe sur les résultats scolaires.
S’il est vrai qu’un étudiant qui travaille plus de 20 heures par semaine récoltera de façon générale de moins bons résultats académiques, réussira moins bien aux épreuves normalisées et sera plus susceptible de décrocher en cours de route, selon le Réseau Réussite Montréal, un étudiant qui n’en travaille que 12, mais qui présente déjà des difficultés en classe ou dont le patron n’offre aucune souplesse en termes d’horaires, en revanche, n’offrira pas nécessairement une meilleure performance académique.
Par ailleurs, certaines périodes de l’année sont plus critiques que d’autres, alors que coïncident une augmentation des charges scolaires (examens de fin d’année) et un besoin accru des employeurs en main-d’œuvre (temps des Fêtes pour les commerces, début et fin de l’été pour le secteur touristique, etc.). Tenir compte du calendrier scolaire constitue donc une façon simple de ne pas compromettre le temps consacré aux travaux, aux devoirs et à l’étude.
Tous au travail!
Mais le travail pendant les études menace-t-il cette performance de façon systématique? Non, au contraire. Pourvu que le nombre et l’importance des contraintes liées au travail ne soient pas trop élevés, les avantages sont nombreux. Les recherches avancent même que l’effet négatif du travail rémunéré est plus faible sur les étudiants qui travaillent moins de 15 heures que sur ceux qui ne travaillent pas du tout! Autrement dit, les étudiants travaillant un peu moins de 15 heures auraient de meilleurs résultats que ceux qui ne travaillent pas.
***
Responsabilisation: les plus du travail à temps partiel
Le jeune qui travaille développe son sens des responsabilités, de l’organisation et des priorités, en plus d’accroître son autonomie financière et son estime de soi. Mais pour que ces avantages puissent se déployer de façon tangible sans nuire aux études, encore faut-il mettre en place des mécanismes qui favoriseront la conciliation.
Par exemple, demander à l’employeur de respecter les disponibilités fournies et de faire preuve de souplesse en période scolaire plus exigeante, apprendre à gérer son temps efficacement selon la priorité accordée aux études, établir des objectifs précis et mesurables et, on l’oublie parfois, conserver une bonne hygiène de vie (sommeil et exercice physique).
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Il est possible de travailler à temps partiel sans compromettre la qualité de ses études. Voici comment.
Au moment de se lancer sur le marché du travail, même si ce n’est que pour occuper leurs soirs et leurs fins de semaine, beaucoup de jeunes se font mettre en garde: au-delà de 20 heures/semaine, ils mettent leur performance scolaire en péril. Or, de récentes études viennent nuancer cette idée largement répandue.
D’autres facteurs en jeu
En effet, selon les Instances régionales de concertation sur la persévérance scolaire et la réussite éducative du Québec, le nombre d’heures travaillées doit non seulement être raisonnable, mais également être réparti en fonction des périodes de l’année. De plus, des facteurs comme l’âge de l’étudiant, son degré de difficulté à l’école et les contraintes liées au travail (stress, fatigue) ont une influence directe sur les résultats scolaires.
S’il est vrai qu’un étudiant qui travaille plus de 20 heures par semaine récoltera de façon générale de moins bons résultats académiques, réussira moins bien aux épreuves normalisées et sera plus susceptible de décrocher en cours de route, selon le Réseau Réussite Montréal, un étudiant qui n’en travaille que 12, mais qui présente déjà des difficultés en classe ou dont le patron n’offre aucune souplesse en termes d’horaires, en revanche, n’offrira pas nécessairement une meilleure performance académique.
Par ailleurs, certaines périodes de l’année sont plus critiques que d’autres, alors que coïncident une augmentation des charges scolaires (examens de fin d’année) et un besoin accru des employeurs en main-d’œuvre (temps des Fêtes pour les commerces, début et fin de l’été pour le secteur touristique, etc.). Tenir compte du calendrier scolaire constitue donc une façon simple de ne pas compromettre le temps consacré aux travaux, aux devoirs et à l’étude.
Tous au travail!
Mais le travail pendant les études menace-t-il cette performance de façon systématique? Non, au contraire. Pourvu que le nombre et l’importance des contraintes liées au travail ne soient pas trop élevés, les avantages sont nombreux. Les recherches avancent même que l’effet négatif du travail rémunéré est plus faible sur les étudiants qui travaillent moins de 15 heures que sur ceux qui ne travaillent pas du tout! Autrement dit, les étudiants travaillant un peu moins de 15 heures auraient de meilleurs résultats que ceux qui ne travaillent pas.
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Responsabilisation: les plus du travail à temps partiel
Le jeune qui travaille développe son sens des responsabilités, de l’organisation et des priorités, en plus d’accroître son autonomie financière et son estime de soi. Mais pour que ces avantages puissent se déployer de façon tangible sans nuire aux études, encore faut-il mettre en place des mécanismes qui favoriseront la conciliation.
Par exemple, demander à l’employeur de respecter les disponibilités fournies et de faire preuve de souplesse en période scolaire plus exigeante, apprendre à gérer son temps efficacement selon la priorité accordée aux études, établir des objectifs précis et mesurables et, on l’oublie parfois, conserver une bonne hygiène de vie (sommeil et exercice physique).
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